Le constat fait par le Chef de l’Etat sur l’existence, il y a quelques années déjà, des réseaux mafieux au sein des forces de défense et sécurité a été très apprécié par les gradés et les soldats de rang, à en croire le ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Gilbert Kabanda a dans son intervention au cours du Conseil des ministres du vendredi 2 juillet 2021.
Ceci a milité en faveur de la décision du Commandant Suprême des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) de la relance immédiate des procédures judicaires à l’endroit des présumés détourneurs dont les dossiers sont pendants devant les Cours et Tribunaux militaires.
Dans l’entre-temps, la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu se complexifie par l’adoption d’un nouveau mode opératoire par les terroristes, à savoir l’usage d’engins explosifs artisanaux. Pour y arriver, les terroristes s’infiltrent à travers les espaces lacunaires où ils se font aider par des complices ou des supplétifs pour poser des bombes et décapiter des civils.
Tout en renforçant la vigilance des Forces de défense et de sécurité, le Gouvernement dit avoir réitéré l’appel du Commandant suprême à la population de collaborer davantage avec son Armée et sa Police en dénonçant toute manœuvre ennemie, et contribuer ainsi à la sécurisation plus accrue de la cité.
Face à cette situation qui prévaut à Beni, les FARDC ont pris et mettent en œuvre des dispositions salutaires dont l’analyse des débris d’engins explosifs improvisés de Beni afin d’en déterminer la composition chimique ; le renforcement des mesures restrictives relatives à l’état de siège ; la poursuite des opérations militaires en profondeur dans les zones rouges ; ainsi que la réorganisation des Unités déployées qui ont perdu le gros de leurs effectifs.
Badinews