Après l’Union africaine (UA), le chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi va présider, en 2022, aux destinées de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale. C’est ce qu’il faut retenir, depuis le week-end dernier, du sommet virtuel de la CEEAC, et des échanges entre le président de la commission de cette institution sous- régionale Gilberto Da Piedade Verrissimo, reçu en audience lundi à Kinshasa par le Président de l’UA, Antoine Tshisekedi.
« Le président Félix Antoine Tshisekedi a donné son accord de principe pour succéder à son homologue Dénis Sassou-N’guesso », a déclaré le président de la commission de la CEEAC qui a ajouté que «cette question de la présidence tournante était au cœur des échanges avec le président de la République».
Le numéro 1 de l’exécutif de la CEEAC a fait part au Chef de l’Etat congolais des préoccupations liées au fonctionnement de cette institution en plein mutation après la réforme institutionnelle intervenue en décembre 2019 avant même l’entrée de la RDC, membre de la CEEAC, déjà éligible à la présidence tournante de cette institution sous régionale de l’Afrique centrale en 2022.
Toutefois, 17 décisions avaient été prises par les Chefs d’Etat et de gouvernements en vue de faire avancer le processus d’intégration régionale. Celles-ci concernent la sécurité maritime en Afrique centrale, l’organisation de santé, la zone de libre-échange en Afrique centrale, laquelle doit être soutenue par la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf), la vaccination contre la covid-19 en région d’Afrique centrale, les agences spécialisées et leur mécanisme d’exécution.
Présidée cette année par le chef de l’Etat congolais Dénis Sassou N’guesso, la CEEAC est constituée de 11 Etats membres dont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Rwanda, Sao Tome & Principe et le Tchad. Son siège est à Libreville (Gabon).
Badinews