La commémoration du centenaire de l’ascension de Abdou’l Baha, ce samedi 27 novembre 2021, au Fleuve Congo Hôtel, était une occasion pour l’abbé Donatien N’Shole de demander publiquement pardon ( Ndlr : aux Congolais, au monde).
Après avoir reconnu que c’est le diable qui divise, le Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a évoqué l’évangile de Matthieu 10 :34 -36 : « ce n’est pas la paix que je vous amène, mais l’épée. Une famille de cinq sera divisée… l’homme aura des ennemis dans sa propre maison,… on le croirait en contradiction avec un autre passage où Jésus, annonçant les béatitudes, déclare : ‘’heureux les artisans de paix’’ lui-même étant Prince de paix. Mais les choses deviennent claires quand il dit en Jean 14 : 27 : ‘’c’est ma paix que je vous donne. Je ne vous la donne pas à la manière du monde,… », a dit le prélat.
« La paix de Dieu qui consolide la cohésion sociale, c’est la paix qui s’appuie sur la vérité, l’amour, la justice », a encore ajouté Donatien N’Shole, avant de demander pardon, faisant allusion au manque de consensus au sein des confessions religieuses, dans le choix du président de la CENI par cette composante.
« Et je finirai mon propos en demandant pardon pour le spectacle de désolation que nous avons offert, dans le cadre d’une certaine plateforme ‘’confessions religieuses’’ », a-t-il conclu.
Pour mémoire, l’abbé N’Shole était invité par le maître de cérémonie, le journaliste Emmanuel Badibanga, à lui succéder du haut de la chaire, en marge de cette grandiose activité religieuse de la Foie Baha’ie en RDC, pour une intervention autour du thème : ‘’le rôle de la religion dans la promotion de la cohésion sociale dans une société en perpétuelle évolution’’ .
Badinews