Il urge de trouver des solutions idoines au dossier Grand barrage de la renaissance éthiopienne. Pour ce faire, trois pays africains à savoir l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan participent à une conférence internationale à Kinshasa, capitale de la RDC, du 4 au 5 avril 2021, sous le leadership de Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la RDC et Président en exercice de l’Union Africaine.
Avec le concours de la Commission de l’UA, ces assises de deux jours, ont connu à leur ouverture, la participation de plusieurs personnalités politico-administratives de la République démocratique du Congo et d’ailleurs, pour apporter leur soutien à ces trois pays qui ont convenu de reprendre les négociations tripartites au sujet du Grand barrage de la Renaissance Ethiopienne (GERD).
En effet, le remplissage du GERD demeure une source de discorde. Addis-Abeba affirme que l’énergie hydroélectrique produite sera vitale pour répondre aux besoins énergétiques de sa population tandis que, de leur côté, Le Caire et Khartoum, qui dépendent du Nil à 97%, pour notamment l’irrigation, l’eau potable et d’autres barrages, se sentent fortement menacés.
Ce conflit qui oppose lesdits pays d’Afrique mettent Félix Tshisekedi devant ses responsabilités pour puiser dans la sagesse de Salomon. Pourvu que la guerre de l’eau soit évitée, du moins pendant l’exercice du Président congolais à la tête de l’Union africaine.
Badinews