La 8ème édition de la Semaine de la Science et des Technologies, ouverte officiellement en mode virtuel le 5 avril 2021, va se clôturer ce samedi 17 avril. Elle se veut un cadre de réflexion pour la promotion des sciences et des technologies auprès des jeunes et du grand public.
Organisée depuis 2014 par l’Asbl « Investing In People » et visant, entre autres, à « promouvoir et susciter des vocations en savoir-faire congolais et africain dans les domaines des sciences et technologies, »¸ la 8ème Semaine de la Science et des Technologies, placée sous le thème « Arts, culture et patrimoine : un levier pour construire l’Afrique que nous voulons », a connu le discours inaugural du Président de la République, Président en exercice de l’Union africaine (UA), Félix Tshisekedi.
Tout en se félicitant du fait que la RDC soit le seul pays africain à avoir organisé à ce jour, huit éditions consécutives d’un tel évènement de haute portée scientifique, Félix Tshisekedi pense qu’il est temps pour l’Afrique, de préparer le futur.
« Le développement de notre continent est intimement lié à celui des sciences, des technologies et de l‘innovation », a-t-il fait savoir avant d’égrener les trois stratégies essentielles de l’Organisation panafricaine devant concourir à l’édification d’une Afrique dirigée par ses propres citoyens, tributaire des potentiels de ses populations tel qu’inscrit dans l’agenda 2063.
La première stratégie continentale est celle de l’éducation pour la décennie 2016-2025. Elle vise à réorienter les systèmes éducatifs afin d’outiller les jeunes africains notamment en capacité d’innovation et de créativité.
Vient ensuite la stratégie 2024 de l’UA pour les sciences, les technologies et l’innovation. « Ma priorité durant mon mandat sera de renforcer la coopération inter africaine et internationale dans ces domaines », a déclaré le Chef de l‘Etat avant de plaider pour la mutation des économies africaines vers les économies de la connaissance avec l’innovation comme moteur.
Enfin, la stratégie spatiale dont s’est doté le continent constitue le dernier pilier censé relever les défis majeurs des temps modernes et des années à venir. Il s’agit de la sécurité alimentaire, urbanisation rapide, gestion durable de l’environnement et des ressources naturelles, la santé et l’éducation des populations croissantes.
Badinews