Après la démarche de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) demandant la surséance la désactivation de ces écoles au motif que les enquêtes menées n’avaient pas fournies des conclusions fiables, le Secrétariat général à l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) vient de suspendre la mesure de désactivation des écoles fonctionnant avec des faux arrêtés.
Le Secrétaire général à l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), dans une correspondance adressée à l’abbé Coordonnateur national des Ecoles conventionnées catholiques, annonce la surséance de la désactivation des écoles fonctionnant avec faux arrêtés.
« (…) J’ai l’honneur de vous informer de la surséance de cette mesure en attendant les conclusions de travaux de la Commission ad hoc mise sur pied à cet effet… seules les écoles déclarées irrégulières à l’issue desdits travaux seront désactivées », écrit-il dans sa lettre datée du 16 avril courant.
D’ores et déjà, le Coordonnateur national des Ecoles conventionnées catholiques devra apporter au Secrétariat général les réclamations de ses écoles, sachant que plus de 600 écoles conventionnées catholiques sont pointées du doigt dans cette maffia.
Plusieurs commentateurs se posent alors la question de svoir pourquoi la mesure a été annoncée sans que vérification complète soit faite. Ce qui donne à penser qu’ayant décidé à la va vite, l’Etat aura été faible face aux catholiques.
Badinews