Après Cosma Luyindula, DG de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), c’est le tour du Directeur du Parc national des Virunga, le Belge Emmanuel De Merode de se présenter devant le Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa Gombe, le vendredi 30 avril prochain.
Même si le motif n’a pas été révélé par l’Avocat général Yves Mwepu Ilunga qui signe les deux documents, d’aucuns voient dans ces invitations une occasion pour l’Etat d’avoir un peu d’éclairage sur la gestion tous azimuts de ce grand parc, partant éventuellement d’un rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF).
Contrairement à cette thèse, d’autres pensent aux raisons sécuritaires dans cette partie du pays en proie à des massacres et tueries. Ce parc est souvent cité, voire pointé du doigt comme bastion des groupes armés. Et donc, une complicité serait possible entre ces derniers et les gestionnaires.
Toutefois, le parc national des Virunga (mot qui signifie Volcan), le plus ancien parc national de l’Afrique, créé il y a 96 ans dans l’Est de la RDC, fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il est reconnu internationalement pour sa faune et ses habitats exceptionnels. C’est en principe une zone protégée contenant la biodiversité la plus riche d’Afrique, et ne devrait aucunement servir de bastion aux ennemis de la République.
Badinews