Désignation de responsables et d’entités en lien avec le coup d’État militaire en Birmanie
Dans un communiqué de presse Communiqué de presse daté du 11 février 2021, le Secrétaire d’État américain Antony J. Blinken revient sur la situation en Birmanie. Le 1er février, avant la séance prévue du parlement de ce pays nouvellement élu, l’armée birmane a détenu un grand nombre de dirigeants civils du gouvernement, dont la conseillère d’État Aung San Suu Kyi et le président Win Myint, des leaders de la société civile, des journalistes et des militants des droits de l’homme. « Nous avons été clairs : il s’agissait d’un coup d’État et nous ne resterons pas sans rien faire. Ce coup d’État tente de rejeter la volonté du peuple de Birmanie telle qu’elle s’est exprimée lors des élections de novembre 2020. Depuis le 1er février, le peuple de Birmanie a montré son engagement en faveur de la démocratie par des manifestations pacifiques et la désobéissance civile. Les États-Unis se tiennent à leurs côtés », peut-on lire dans ce communiqué.
Aujourd’hui, les États-Unis répondent en désignant les six officiers militaires actuels et anciens qui ont mené le coup d’État, ainsi que quatre membres du Conseil administratif de l’État nouvellement créé et trois entités commerciales qui sont détenues ou contrôlées par l’armée. Ces désignations visent spécifiquement les membres actuels ou anciens de l’armée qui ont joué un rôle de premier plan dans le renversement du gouvernement démocratiquement élu de la Birmanie. Elles ne visent ni l’économie ni le peuple de Birmanie, et nous avons fait tout ce qui est en notre pouvoir pour ne pas aggraver la situation humanitaire du peuple birman. Ces désignations font suite au nouveau décret présidentiel de gel des avoirs publié dans le cadre de la situation en Birmanie.
« Nous nous joignons à nos partenaires, alliés et autres dans le monde entier pour condamner les actions des militaires. Nous nous tenons aux côtés des représentants dûment élus du peuple de Birmanie et de tous ceux qui protestent pacifiquement contre cette prise de pouvoir. Le régime militaire devrait renoncer au pouvoir, rétablir le gouvernement démocratiquement élu, libérer toutes les personnes injustement détenues, lever les restrictions sur les télécommunications et les réseaux sociaux, et s’abstenir de toute violence. L’action d’aujourd’hui envoie un message clair de soutien au peuple de Birmanie dans sa quête de démocratie et de droits de l’homme », conclut-on.
BadiNews