Un plan macabre est en gestation dans certaines officines, et peut se révéler dangereux comme un couteau à double tranchants vis-à-vis de la ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale (ETPS). Des personnes mal intentionnées veulent enterrer l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), au moyen d’une stratégie de honte, ourdie contre son Président du conseil d’administration, le Directeur général et les Directeurs provinciaux du Haut-Katanga et du Lualaba. Ces derniers sont prématurément accusés de mégestion et détournement alors que l’enquête est en cours sous les hospices de l’Inspection générale des finances (IGF).
De manière simple, comment peut-on parler, partant de la correspondance de l’IGF datée du jeudi 29 juillet 2021, de ‘’conclusions du contrôle de l’IGF à l’INPP’’ alors que la mission est en cours et qu’un rendez-vous est pris entre les parties pour mettre les points sur les ‘’i’’ avec débat contradictoire le mardi 2 août 2021 ? Quel acte de gestion le Président du Conseil d’Administration (PCA) a-t-il posé pour que soit sollicitée sa suspension, fusse-t-elle à titre conservatoire ? Que fera-t-on de la DGA de l’INPP, Claudine Ndusi, elle aussi partageant le bilan, largement élogieux pourtant, du DG Maurice Tshikuya à la tête de l’INPP, même si cette femme forte de l’AFDC de Modeste Bahati est devenue ministre, il y a à peine 3 mois ? Anguille sous roche, c’est à ladite ministre de l’ETPS que s’adresse l’IGF contre le comité INPP, l’obligeant à scier de ses propres mains la branche qui est aussi la sienne.
En définitive, maints observateurs voient dans ces mille et un points d’interrogation une cabale mal montée, contre un comité qui a fait parler fièrement de l’INPP jusqu’à en faire un sujet de haute facture en province, à Kinshasa, comme à l’étranger, avec à la clé des réalisations inégalées de par la République. Qui pis est, si dans cette besogne l’on s’obstine sur fond d’ôte-toi de là que je m’y mette car nul n’est irremplaçable, l’INPP risquerait de sombrer à la manière de l’ex Onatra où plusieurs partenaires sérieux, dont les Japonais, ont lâché prise après le limogeage de Daniel Mukoko Samba.
Si cela ne relève pas d’une machination, la démarche mérite d’être étouffée dans l’œuf, dans un état de droit, qui du reste a besoin de l’INPP pour la formation assurée à l’emploi et la promotion sociale multisectorielle et tous azimuts de ses fils et ses filles.
Badinews