Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a reçu en audience, ce lundi 4 septembre 2023, à Kinshasa, une délégation des parlementaires français venus démontrer aux Congolais et à la face du monde que leur pays, la France tient à consolider son amitié avec la République démocratique du Congo. Une relation que la France veut renforcer, régénérer, reconstruire et développer comme l’a souligné Bruno Fushs, Député du Haut-Rhin et délégué général de l’assemblée parlementaire francophone, qui s’est exprimé devant la presse au nom de toute cette délégation.
«On a renouvelé l’amitié qui lie les deux peuples, Congolais et Français (NDLR). C’est vrai que beaucoup au Congo considéraient que la France ne manifeste pas suffisamment son amitié, son intérêt pour la RDC. Nous sommes venus en délégation de 8 parlementaires pour, au contraire, montrer à quel point nous voulons renforcer, régénérer, reconstruire, développer la relation entre les deux pays», a-t-il dit, d’entrée de jeu.
Bruno Fushs a, en outre, salué l’attitude du Premier ministre Sama Lukonde :
» J’ai trouvé un Premier Ministre très à l’écoute, très concentré sur les sujets importants de la Nation. En très peu de mots, il a tout de suite dit quels étaient les sujets essentiels sur lesquels il voulait voir porter de nouveaux partenariats», ce, avant de conclure que les questions des Hydrocarbures en RDC intéressent beaucoup la France. Étant donné que le pays de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a » des richesses considérables qu’il faut développer pour avoir plus de revenus pour le budget. Et comment investir mieux pour les populations en termes de nourriture, d’éducation, des routes, etc. C’est toute cette chaîne de valeur entre le sous-sol et derrière, les populations qui ont besoin d’avoir plus d’investissements et plus de considération. Nous avons vu qu’elles étaient les implications de la France, son intérêt dans la création des richesses au Congo, notamment sur des questions des hydrocarbures et de l’environnement. Car, aujourd’hui, à l’échelle internationale, on ne peut pas exploiter les hydrocarbures sans avoir un très fort Impact et normes pour garantir les questions de l’environnement. Et on sait que le Congo est un des poumons essentiels de la planète en termes de captation de carbone et qu’il faut le préserver», a conclu Bruno Fushs.
A noter que la délégation française était conduite auprès du chef du gouvernement congolais par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, qui s’était déjà entretenu, avec lesdits députés français dans la matinée, sur des questions relatives à son secteur
Badinews