L’adoption du décret pour protéger le patrimoine public est une option salvatrice pour l’État congolais. Des commentaires fusent de tous les salons huppés et entreprises publiques concernées. À l’Office national des produits agricoles du Congo, ONAPAC en sigle, la joie est inouïe et des éloges n’ont pas tari à l’endroit du Président de la République, du Gouvernement, et plus singulièrement du Ministre de la Justice, Constant Mutamba, pour l’adoption de ce Décret n° 24/04 du 21 août 2024. Il s’agit d’un texte législatif qui tombe à point nommé en marquant une étape importante dans la préservation du patrimoine des entreprises publiques, des établissements publics et des services publics en Rd Congo.
C’est un secret de Polichinelle, en effet , l’ONAPAC a été déjà victime d’une spoliation sauvage et certains prédateurs n’ont pas cessé de s’arranger pour s’emparer du patrimoine sacré de l’État qui lui reste. Des cas sont signalés dans plusieurs provinces du pays, où même certains retraités ont pris en otage des immeubles de ONAPAC, sans autre forme de procès.
«Ce décret est salutaire pour nous car il va calmer les ardeurs des mains noires impunis qui continuent à tenter de spolier notre Établissement. Il représente à lui seul une avancée majeure pour la stabilité et la pérennité des institutions clés de l’État congolais», a réagi à chaud Mme Mimy Monga, Directeur général de l’ONAPAC.
D’ores et déjà, cette mesure est considérée comme un gage de sécurité qui permet à l’Office national des produits agricoles du Congo de se concentrer sur sa mission première, et soutenir la relance économique du Pays à travers les produits agricoles pérennes destinés à l’exportation, soutenant ainsi la vision et la volonté du Chef de l’État Félix Tshisekedi Tshilombo sur la valorisation du sol.
Pour rappel, dans un communiqué daté du mercredi dernier, le Ministre de la Justice, Constant Mutamba, a annoncé que la Première Ministre avait signé ce décret le 21 août 2024. Aux termes de l’article premier, «les biens des entreprises publiques, des établissements publics et des services publics sont insaisissables«, précise le communiqué du ministère.
Pour Constant Mutamba cette mesure est une « réforme majeure, voulue par le Chef de l’État », visant à mettre fin à la prédation des biens publics par des saisies intempestives, souvent orchestrées de manière mafieuse, qui menacent le tissu économique du pays.
Badinews