Autour du ministre du Budget Aime Boji et son collègue Mohindo Nzangi de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), l’intersyndicale des professeurs des universités a décidé de lever la grève. Le Gouvernement et le Réseau des Associations des Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs du Congo (RAPUCO), ont signé, le lundi 14 février, un protocole d’accord mettant fin à ce mouvement qui n’a que trop duré.
Selon le banc syndical, le banc gouvernemental a réagi favorablement à un certain nombre des points qu’ils avaient soulevés.
« Le RAPUCO est venu vers le banc gouvernemental afin de poser un certain nombre des problèmes. Vous savez que dans toutes négociations, il y a toujours des concessions, de la part du gouvernement et du banc syndical académique. Et aujourd’hui, nous avons atterri, parce que nous avons constaté que le banc gouvernemental a réagi à un certain nombre des points que nous avions soulevés. Et en tant qu’enseignant, nous avions dit que nous ne pouvons pas continuer à rester ferme ; il fallait évoluer. Et c’est ainsi que nous sommes arrivés à signer ce protocole d’accord », a déclaré le professeur Rodolph Emery Iyolo, coordonnateur de RAPUCO.
« Les professeurs des universités ont passé des moments difficiles. Il fallait améliorer leurs conditions de vies et de travail et la commission paritaire va être mise sur pied »,a-t-il précisé.
Depuis le 26 janvier dernier, les professeurs des universités avaient décidé de proroger leur mouvement de grève pour 21 jours après l’avoir décrété le 5 janvier 2022. La décision faisait suite à une évaluation faite par le RAPUCO qui, par ailleurs, se félicite que le premier mot d’ordre a été « scrupuleusement » observé sur l’ensemble du territoire national. Seuls privés fonctionnaient, tant bien que mal jusqu’ici.
Badinews