Le Président de la République a inauguré ce lundi 8 mars 2021, la première unité de la Mutuelle financière des femmes africaines (Muffa) en RDC. L’évènement a eu lieu au siège de cette structure situé dans la commune de Barumbu, au croisement des avenues Luambo Makiadi et Funa, non loin du marché Somba Zigida.
Un véritable cadeau le 8 mars, date où le monde célèbre la Journée internationale de la femme désormais engagée vers son autonomisation. Devant un parterre d’officiels sur fond d’une liesse populaire, Félix Tshisekedi vient d’inaugurer la MUFFA, une mutuelle de première catégorie c’est-à-dire, qui ne traite qu’avec ses membres, les femmes motivées par le souci de leur prise en charge pour des projets de développement bien de ses membres, des femmes à faibles revenus et celles du secteur informel des zones urbaines et périurbaines.
La cérémonie a connu la participation de Afriland First Bank, une banque panafricaine à capitaux camerounais qui accompagne la « Muffa » dans la matérialisation de son projet financier à Kinshasa. Le parrain international de la microfinance MC2, le Dr Paul Kammogne Fokam du Cameroun, inscrit son concept dans la lutte contre la pauvreté et, surtout, contre la pauvreté de la femme, laquelle fait partie d’un des piliers du Programme du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. En effet, MC2 œuvre pour le développement et l’épanouissement des petits entrepreneurs et agriculteurs dans les zones rurales notant que « la pauvreté de la femme est plus complexe et plus catastrophique pour le développement humain … Nous allons vers la Victoire sur la Pauvreté par le modèle MC2 : Moyens et compétences de la communauté », a-t-il dit.
Pour sa part, la Présidente du conseil d’administration de la Muffa, Mme Belau Espérance, a présenté sa structure comme un défi, ou mieux, un grand défi à relever au regard des attentes qu’elle suscite, d’ores et déjà, dans les esprits.
Créée en 1910, la Journée internationale des droits des femmes évoque une situation, le 8 mars 1857, où 129 ouvrières d’une usine textile avaient été lâchement assassinées par leur patron pour avoir observé un mouvement de grève pour obtenir un meilleur salaire et raccourcir les heures du travail.
Badinews