Chaque 2 août, le peuple congolais commémore les millions des morts, victimes des massacres, viols et autres atrocités perpétrés en République démocratique du Congo depuis 1998 à ce jour. La Société Congolaise pour l’Etat de Droit (SCED), saisit cette occasion pour encourager le Gouvernement de la République à mettre en œuvre l’instruction du Chef de l’Etat, faite à la 43ème réunion du Conseil des ministres, visant à matérialiser les opportunités de justice Transitionnelle, en vue de gérer l’héritage du lourd passé constitué par de graves violations des droits de l’homme.
A ce sujet, la SCED, par la bouche de son Directeur général, le Bâtonnier Dominique Kambala, attire la meilleure attention du Ministre des Droits humains sur la création du fonds d’indemnisation des victimes, en ce qui concerne la nature juridique de cette institution.
« En effet, au regard de l’expérience de la mauvaise gestion des Établissements publics à cause, notamment, de la politisation à outrance, la SCED plaide pour la mise en place d’un service public sui generis qui intègre au sein des organes les représentants de la société civile et des victimes. Bien plus, elle implore la diligence de l’Auditeur Général des FARDC pour renvoyer devant les juridictions compétentes les dossiers Nganza, Mulombodi et Tshisuku déjà ouverts et transmis à son office par l’Auditeur militaire supérieur de l’ex province du Kasaï occidental », insiste-t-il.
Enfin, la SCED sollicite du Président de la République l’augmentation de sa meilleure attention sur la lutte contre l’impunité des crimes graves commis pour que l’inacceptable ne devienne pas acceptable.
Badinews