Dans le souci d’identifier les taxis-motos et renflouer les caisses de l’Etat dans une ville où plusieurs dizaines des milliers de ces engins bi ou tricycles font la loi dans le secteur de transport en commun, l’hôtel de ville de Kinshasa lance la vente des plaques d’immatriculation des motos.
Si l’initiative est bonne, d’aucuns se demandent comment doit-on exiger à chaque conducteur de taxi-moto, communément appelé « Wewa » une somme de 35$ pour cette opération dont les détails n’ont pas été fournis.
« On doit être en ordre avec l’Etat. C’est une bonne chose. Il y a trop de motos sur la chaussée, qui ne payent rien, sinon au profit des policiers. Et c’est un manque à gagner parce que le pays a besoin d’argent. Toutefois, pourquoi nous demander une somme qui représente une semaine de travail ? 35 dollars, c’est trop. On doit se consulter On verra avec les amis comment répondre à l’autorité parce que, visiblement, on est mal aimé de tous alors que nous rendons énormément service à la population », a réagi Aimé Eniang, trouvé au Rond-point Huileries.
Reste à savoir comment tous les Wewa vont devoir réagir à cette décision de l’autorité qui, outre la plaque, ne semble pas se soucier du permis de conduire et du respect du code de la route par ces derniers souvent issus de nul part. C’est donc une affaire à suivre !
Badinews