Accompagnée d’incidents, la grève des conducteurs de taxis a été déclenchée dans quelques coins mouvementés de Kinshasa, au point de rendre difficile le transport en commun, ce matin du lundi 12 juillet 2021.
Face à cette situation, le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Daniel Aselo a urgemment convoqué une réunion à laquelle ont pris part, le Gouverneur de la ville de Kinshasa, le commissaire provincial de la police, les ministres provinciaux de l’Intérieur et du Transport, ainsi que les associations des chauffeurs de taxis.
Les échanges ont abouti à un moratoire d’une semaine, accordé aux chauffeurs de taxis, leur permettant ainsi de circuler librement sans être inquiétés par la police de circulation routière quant au contrôle des documents. Cependant, ce moratoire ne devrait pas signifier libertinage pour les chauffeurs.
« Il faut éviter toute confusion. On ne dit pas aux chauffeurs qu’ils vont se comporter sur la rue de n’importe quelle manière. Ils n’ont pas droit de commettre des infractions. Le moratoire concerne uniquement les documents exigés par la loi et l’autorité urbaine », a martelé Daniel Aselo.
Le représentant de l’ACCO, qui a reconnu l’infiltration et la récupération politique dans ce mouvement de grève, a condamné les actes d’incivisme et de vandalisme enregistrés, avant d’appeler les conducteurs à ne pas se laisser manipuler.
Badinews