Les agents et cadres de l’administration des Mines, et ceux de services spécialisés de la province du Lualaba viennent de conférer avec la ministre nationale des Mines Antoinette N’Samba Kalambayi, sur les maux qui rongent le secteur.
A en croire les responsables des services spécialisés, la présence clandestine des expatriés dans les sites miniers artisanaux et l’exploitation illicite des minerais par ces expatriés mérite la première attention. Pour sa part, le Directeur provincial du Service d’assistance et d’encadrement de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (SAEMAPE) Lualaba, Georges Nyembo a renchéri qu’il existe 50 sites miniers artisanaux dont 40 légaux et 10 irréguliers.
Face à cette situation, la ministre Antoinette N’Samba a s’appuyé sur les dispositions légales.
« La loi est dure, mais, c’est la loi. Je rappelle aux responsables de différents services, de prendre leurs responsabilités pour faire respecter la loi afin que l’État et le peuple congolais bénéficient de leurs richesses », a-t-elle martelé.
Antoinette N’Samba Kalambayi, a rappelé également à l’assistance, l’importance de la création et gestion des coopératives par les Congolais et non par les expatriés.
En ce qui concerne le Cadastre minier (CAMI), la patronne des Mines, séance tenante, a instruit le directeur provincial de cet Établissement, de cesser à octroyer les titres miniers à n’importe qui pour éviter l’exploitation illégale des minerais.
Enfin, les responsables provinciaux du Centre d’expertise d’évaluation et certification (CEEC), du CAMI et du SAEMAPE ont été à leur tour conviés à se réunir pour harmoniser avant de décider sur tout ce qui concerne le secteur.
Badinews