La guerre des minerais de la RDC est de plus en plus ouverte entre les Etats-Unis d’Amérique et la République populaire de Chine, depuis l’éclatement du scandale de l’exploitation minière illicite dans l’Est de la République démocratique du Congo.
A lire les tweets croisés de Peter Pham, bien connu comme envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs par le Département d’Etat américain d’une part ; Zhu Jing, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Chine en République démocratique du Congo, d’autre part ; tout porte à croire qu’une guerre froide est déclarée, cette fois-ci au grand jour, entre les deux puissances, chacune voulant s’accaparer les mines de la RDC.
Pour mémoire, en fin août dernier, la ministre des mines congolaises, Antoinette N’Samba avait échangé avec le diplomate chinois dont le pays est impliqué dans ce scandale. Zhu Jing avait simplement joué à la sagesse en déclarant que la position de son gouvernement était claire par rapport aux investisseurs chinois : « Ceux qui sont plongés dans l’exploitation illicite des minerais en RDC, doivent se conformer aux lois, qui régissent ce secteur ».
Si l’on dit souvent que les uns apportent les liquides et les autres garantissent les gouvernants, que sera donc fait demain tant que l’Amérique, elle, semble nier sa présence dans ce rapt ? La revisitation de tous les contrats miniers est une évidence et aucun exploitant ne devrait y échapper.
Badinews