Au moins dix blessés dont cinq élèves et cinq policiers ont été enregistrés lors des échauffourées, ce lundi 22 novembre 2021 à l’Institut Bungulu, en ville de Beni. Un officier supérieur des FARDC est accusé d’être à la base de cet incident qui a paralysé les activités scolaires dans plusieurs écoles du centre-ville.
A en croire des témoins, c’était aux environs de 10 heures qu’un lieutenant-colonel FARDC est arrivé dans la concession scolaire pour réclamer le téléphone de son fils, confisqué par le directeur de discipline, conformément au règlement intérieur de cette institution scolaire.
Sans pour autant passer par la direction de l’école, l’officier a fait irruption dans une salle de classe où se trouvait le disciplinaire et a commencé à le menacer en présence des apprenants. Face à cette situation, les élèves se sont révoltés contre l’officier militaire. Les agents de l’ordre venus à son secours ont également essuyé des projectiles des apprenants. Les policiers ont procédé au jet des gaz lacrymogènes pour disperser les élèves et sauver le militaire.
Choqués par cet incident, les enseignants, par la bouche de Jérémie Kasereka Kinyangwa, l’un des syndicalistes des enseignants de Beni, ont décidé de suspendre les activités scolaires dans toute la sous-division de Beni, en attendant le verdict du procès en flagrance annoncé pour ce mardi 23 Novembre.
Les blessés quant à eux, ont été admis aux soins et l’officier à la base du drame est entre les mains des services spécialisés.
Badinews