Après sa nomination en qualité de Directeur général de l’Office national des produits agricoles du Congo (ONAPAC), Me. Mimy Monga a imprimé son style salutaire en vue de relancer cet établissement public congolais qui avait longtemps du plomb dans l’aile, avec des agents impayés depuis plus de 400 mois. A ce jour, les exportations de cacao ont atteint 55.000 tonnes contre 6.000 il y a deux ans.
L’avènement de cette femme Directeur général augure une ère nouvelle d’espoir, conforme à la vision du président Félix Tshisekedi, prônant la « revanche du sol sur le sous-sol ». La brave DG se dit déterminée à relever les défis, sachant qu’elle fait farouchement face à tous les coups bas des ennemis du changement et autres prédateurs tant internes qu’externes. C’est un secret de Polichinelle en RDC, l’esprit de crabes aime tirer vers le bas tout ce qui émerge !
C’est le lieu de souligner qu’actuellement en RDC, tous les malfrats à peau dure ne ménagent aucun effort pour livrer bataille à quiconque se lève pour lutter bec et ongles contre la fraude des produits agricoles pérennes congolais. Cette réalité est vécue particulièrement dans l’ Est de la République démocratique du Congo et constitue une épine sous le pied de l’amélioration du climat des affaires, surtout autour du cacao et du café.
C’est donc pour cette raison que Mme le Directeur général de l’ONAPAC est d’ores et déjà la cible de ses détracteurs érigés en réseau de fraudes, opposés à toutes les dispositions légales régissant cet établissement.
Vérification faite, le travail acharné du DG Mimy Monga a fait augmenter sensiblement les exportations du cacao dans la partie Est du pays surtout pendant ces 4 derniers mois. En effet, les exportations contrôlées par l’ONAPAC sont passées de 6.000 tonnes en 2022 contre 55.000 tonnes en 2024. Un record que n’a jamais atteint la RDC via cet Établissement public dans l’histoire des exportations du cacao. Mme le DG Mimy Monga a réussi cet exploit par ses capacités managériales jusqu’à mettre d’accord même certains opérateurs économiques qui ne passaient plus par l’ONAPAC pour leurs exportations pendant des années à revenir à la table de négociation.
En cette belle saison d’embellie autour du cacao, une telle démarche n’a eu que des effets positifs, car les exportations de ce produit ont augmenté très sensiblement sur le marché mondial où la tonne se négocie plus que celle du cuivre.
Alors que la RDC perd plus de 100 millions de dollars américains par an à cause de la fraude issue de la production du cacao et du café, produits dans l’Est du pays, qui traversent frauduleusement vers des pays voisins, Mimy Monga réalise de grandes prouesses inédites dans cette société étatique et travaille dans le sens de ramener ces fonds dans les caisses de l’État. De quoi susciter colère et grincement de dents dans le camp des détracteurs doublés de fraudeurs obstinés à ne pas payer les dûs à l’État.
L’association des exportateurs a salué l’avènement de cette »Jeanne d’Arc congolaise» à la tête de l’ONAPAC. De même, les agents de l’ONAPAC sur l’ensemble du pays sont derrière elle et l’appellent affectueusement « Maman». Avec sourire aux lèvres. Ils se réjouissent aujourd’hui de l’ évolution positive de cet Établissement public depuis l’arrivée du DG Mimy Monga, il y a de celà moins d’une année !
Dans cette bataille au profit de la RDC, le champion de la masculinité positive Félix Tshisekedi et la Première ministre Judith Suminwa Tuluka ne manqueront pas, chacun en ce qui le concerne, de pérenniser ces acquis grâce à cet oiseau d’une espèce rare à protéger et sécuriser car Mme Monga est visiblement déterminée à en découdre avec coulage des recettes dans son secteur.
Badinews