Dans interview exclusive datée de ce jeudi 27 juillet 2023 à Kinshasa (RDC), Mme Marguerite Mukendi annonce son entrée officielle sur la scène sociopolitique congolaise. Partant de son adhésion en qualité de membre d’honneur au Rassemblement des démocrates Tshisekedistes (RDT), présidé par Me. Sylvain Mutombo, cette femme, médecin de formation, avec pignon sur rue, justifie ici cette appartenance au Regroupement politique cher au Président Félix Tshisekedi. Cerise sur le gâteau, elle est porteuse de plusieurs projets et réalisations au profits des Congolais.
Ci-dessous, l’intégralité de l’entrevue…
1. Qui est Marguerite Mukendi ?
Née de René Mukendi et de Bernadette Badinanga, issue d’une très grande famille, avec seize frères et sœurs, sans compter cousins et cousines comme il en est dans la famille africaine, Marguerite Mukendi a grandi à Kinshasa, pétrie dans un moule de rigueur et autres valeurs familiales, africaines et chrétiennes. Je suis mère de 5 enfants dont 4 filles et 1 garçon. Parlant de ma formation, j’ai décroché mon diplôme d’Etat au Lycée Motema Mpiko (Kinshasa), avant d’aller poursuivre les études supérieures à Paris. Médecin depuis plusieurs années en différents lieux en France, sociable, agréable à vivre, je m’occupe spécifiquement de la prise en charge de la malnutrition, de l’obésité et des maladies connexes, la prévention des maladies cardiovasculaires, la prévention du vieillissement prématuré, la prise en charge des personnes handicapés moteur et des personnes avec troubles autistiques. J’aime le travail, la discipline, le respect, …
2. Vous êtes Congolaise, médecin, vivant à l’étranger depuis des décennies, … Pourquoi avez-vous choisi de venir faire la politique en RDC ?
Loin d’être un choix, cela s’est imposé à ma personne. Pour moi, la politique va au-delà de la simple gouvernance. Elle est d’abord et avant tout, une voie par excellence pour s’occuper de la veuve et de l’orphelin, chercher l’épanouissement de tous, ainsi que le soulagement et le confort des populations. Je ne pouvais plus faire sourde oreille, je suis revenue au Congo pour répondre à un cri perçant qui n’a cessé de résonner en moi depuis plusieurs années. Et c’est maintenant ou jamais !
3. Comment justifiez-vous votre adhésion, non pas aux partis de l’opposition mais au Rassemblement des démocrates Tshisekedistes (RDT), regroupement cher au président Félix Tshisekedi ?
Par principe, je ne suis jamais de ceux qui s’opposent. J’aime être dans l’action. Et sauf par mauvaise foi, on est d’avis que le Président Tshisekedi marque chaque jour par des actions à impact visible. Le Président de la République, avec toutes les responsabilités qui sont les siennes, ne doit pas être seul sur cette voie salutaire. Il doit compter sur les forces vives du pays et le soutien conséquent d’une équipe forte. J’estime être l’une de ces personnes ressources pour l’appuyer. Et dans sa vision, mes actions porteront toujours du fruit. C’est donc pour apporter ma pierre à l’édifice que j’ai adhéré au RDT de Félix Tshisekedi, convaincue d’être à la bonne place, aux bons soins du Président national Me. Sylvain Mutombo à qui j’exprime ma reconnaissance.
4. Nous sommes en route vers les élections. Avez-vous des ambitions politiques à cet effet ? Si oui, lesquelles ?
Bien sûr ! Et mon parti le sait davantage. Je voudrais être la représentante d’une certaine catégorie de personnes. Je porte en moi le Congo : les sans voix, les oubliés, les méprisés, jeunes et vieux, hommes et femmes, riches et pauvres,… je vois tout le monde et non une personne, et je veux être la voix de tout le monde.
5. Sur le plan social, que comptez-vous faire dans les jours à venir, pour le bien-être des populations congolaises ?
Ça fait plusieurs années que je travaille dans l’ombre avec mes petits moyens, auprès des veuves et des orphelins, les aînés dans les homes des vieillards, … Je ne m’inquiète pas des moyens. J’agis et les moyens me suivent. C’est aussi le lieu pour mon appel à l’endroit de tous ceux qui ont des moyens et ne pouvant pas aller les aider au fin fond de nos villages, de décharger un peu leurs poches pour cette noble cause. Connaissant la générosité des autorités congolaises, je sais que cela va se faire et je ne m’inquiète pas.
Dans les jours à venir, j’aimerais poursuivre et multiplier les actions pour le soulagement de la population. Je pars toujours d’un constat de révolte : nous avons le pays le plus riche au monde, avec une population parmi les plus pauvres au monde ! Cela ne peut plus durer. C’est un défi en moi. Chaque enfant du Congo doit bénéficier de la richesse de ce pays.
6. En tant que femme, quel message adressez-vous aux Congolaises et Congolais à 5 mois des scrutins ?
Je crois au destin, je crois à ma destinée, je crois au peuple congolais. Un peuple généreux, talentueux, accueillant, … j’appelle donc chacun, en dépit de ses conditions de vie actuelles, très difficiles pour la plupart, à relever la tête et considérer la vie. La vie est puissante ! Dès l’instant où on a la vie, on peut tout faire. Que chacun regarde devant soi et en soi. Nos richesses sont d’abord en nous. Que chacun se redécouvre et soit prêt à porter sa pierre à l’édifice qui est le Congo, malgré toutes les blessures que le pays a connues. Tous ensemble, la main dans la main, nous réussirons à panser beaucoup de plaies et à travailler au redressement de toutes les vies, à tous les niveaux.
7. Avez-vous un mot de la fin ?
La Congo a besoin des gens confiants et forts. Ensemble, nous allons y arriver. Nous formons tous une équipe pour la réussite du Congo, sans considérer les individualités. C’est l’équipe qui va gagner. Nous tous, Congolais, sommes une équipe. Et nous allons gagner cette bataille et nous relever au plus haut point.
Propos recueillis par
Badinews