Dans un communiqué daté de ce mercredi 28 juillet 2021, le cabinet du président de l’Assemblée nationale vient de prolonger, jusqu’au 30 juillet à minuit, la durée accordée aux composantes en vue de déposer leurs listes de candidats à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Cette décision fait suite à la demande des confessions religieuses qui ont, ce jour, sollicité l’arbitrage de Christophe Mboso, speaker de de la Chambre basse du Parlement, après la suspension des travaux mardi, et le dévolu de six des huit confessions religieuses sur les candidats de l’Eglise Kimbanguiste avec la complicité de la Commission d’intégrité et médiation électorale (CIME), une structure des confessions religieuses.
Cependant, d’aucuns n’excluent pas le statu quo à l’issue de cette rallonge de dernière chance, puis l’implication de l’Assemblée nationale en faveur du choix porté par la majorité des trois quarts des confessions religieuses, savoir Denis Kadima, porté par l’église Kimbaguiste, même si les catholiques et les protestants ne comptent pas lâcher prise, comme en 2020 lors de la désignation de Ronsard Malonda pour succéder à Corneille Nangaa. Et Félix Tshisekedi avait refusé d’entériner ce choix faute d’inclusivité.
Alors que Mboso tient à l’unité des confessions religieuses, l’histoire va-t-elle se répéter ? Bien avant, l’abbé Malu Malu, prêtre catholique deux fois à ce poste, n’a pas joui un seul instant de l’accompagnement de l’église catholique, qui avait même enjoint à son évêque naturel de l’excommunier. Il en est de même avec les protestants Ngoy Mulunda et Corneille Nangaa, que les mêmes catholiques avaient désapprouvés, qualifiant ce dernier de ‘’président des 7 confessions religieuses’’, sans elle.
C’est donc une affaire à suivre.
Badinews