Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge s’est dit favorable au retour de l’éthique dans la gestion de la chose publique en République démocratique du Congo. C’était à l’occasion d’un échange le jeudi 1er avril, avec le Directeur Général de l’Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l’Ethique Professionnelle (OSCEP), Saint Augustin Mwendambali.
D’après ce dernier, tous les espoirs sont permis pour relever le défi de l’inversion des valeurs. Car, si le social demeure une préoccupation de l’Exécutif national, c’est aussi un axe de la composante de la vision du chef de l’État.
« Mais il ne peut pas y avoir du social quand le coulage des recettes fonctionne, quand les individus bradent le bien commun de la République, quand tout le monde vient au Gouvernement avec l’espoir de s’enrichir. L’homme congolais a perdu confiance en lui-même. Il ne fait que considérer les antivaleurs comme des béquilles. Ça ne peut pas durer, il faut mettre l’éthique à sa place », a déclaré le Directeur général de l’OSCEP à l’issue des échanges, évoquant l’adage : « un État sans éthique est comparé à un corps sans vie ».
Pour y parvenir, les acteurs devraient avoir une compréhension commune de ce phénomène qui est trop négligé par le peuple congolais.
Au Directeur général de l’OSCEP de conclure : « Quel est ce pays qui peut se construire avec le style de prédation où on doit arracher tout ».
Badinews