La communication du Président de la République, lors du 19ème conseil des ministres, a abordé la question de l’évaluation du contrat « sino-congolais ».
Face au constat général selon lequel la République démocratique du Congo accuse un important déficit en termes d’infrastructures, ce qui une entrave à son développement, Félix Tshisekedi a indiqué qu’il s’attèle « à trouver des solutions à court, moyen et long terme de manière à mettre le pays sur les rails du développement en promouvant les structures et mécanismes visant à assainir le climat des affaires et ainsi dégager des ressources pour la construction des infrastructures et permettre au pays d’être relié et faciliter les transactions », a relayé le ministre Patrick Muyaya.
C’est dans cet esprit qu’en 2008, dans le souci de capitaliser toutes les ressources disponibles de financement des infrastructures, la République démocratique du Congo avait signé le contrat dit « sino-congolais » renégocié en 2009. L’exécution des grands projets d’infrastructures inscrits dans ce cadre avait été interrompue, notamment, pour des raisons techniques liées à l’insuffisance d’énergie électrique pour la production minière. Ce problème étant réglé par le lancement imminent de la centrale de Busanga, la mise en œuvre de ces projets devrait être relancée sans tarder.
Le Ministre des Infrastructures et Travaux Publics va ainsi présenter l’état des lieux de l’exécution technique et financière des projets inscrits dans le contrat dit Sino-Congolais. Idem avec la Ministre des Mines dans son secteur.
Badinews