Le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, prend part ce mercredi 6 juillet à Luanda en Angola, au sommet tripartite entre la RDC, l’Angola et le Rwanda. Le Président Lourenço, président en exercice de la CEAC, joue le rôle de médiateur en vue de faire baisser la tension entre Kinshasa et Kigali.
Les experts des trois délégations ont déjà beaucoup travaillé les jours précédents pour aboutir à une entente diplomatique acceptable par toutes les parties en conflit. Mais il sied de préciser que jusqu’à présent, ce compromis est impossible à trouver tant que le Rwanda ne reconnaîtra pas son soutien au mouvement terroriste M23.
La RDC refuse la création d’un nouveau processus de négociation ad hoc bilatérale entre Kinshasa et Kigali. Kinshasa privilégie plutôt la complémentarité dans les discussions de Luanda et le processus de Nairobi où le cadre régional de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) doit permettre la reddition des groupes armés actifs dans Est de la RDC soit de gré ou de force par la mise en place d’une force militaire régionale de l’EAC, sans la présence de troupes rwandaises dans ce contingent.
C’est le lieu de noter que les Présidents Lourenço et Kenyatta ont parlé récemment de cette position de la RDC, lors d’une rencontre à Lisbonne, au Portugal.
D’autre part, dans le communiqué final de la tripartite, en instance d’être publié, Kinshasa insiste pour que la lutte contre l’exploitation illicite des minerais à l’Est de la RDC, par le Rwanda, soit mis en exergue.
Badinews